Guide pour remplir la déclaration sociale nominative (DSN) – URSSAF

Le 3 juin 2021, l’Urssaf a diffusé un guide en 5 étapes à destination des employeurs pour aider à remplir la déclaration sociale nominative, relativement à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés et de la contribution afférente.

 

Les entreprises assujetties à l’OETH

Les entreprises de 20 salariés et plus qui relèvent du secteur privé sont assujetties à l’OETH.

 

La déclaration annuelle de la contribution OETH

Et par conséquent, en raison de cet assujettissement, elles sont redevables d’une contribution annuelle. Dans ce cas, elles ont l’obligation de produire une déclaration annuelle dans la DSN de mai exigible le 7 ou le 15 juin.

 

Toutefois, l’Urssaf a confirmé qu’en cas de difficulté, la déclaration peut être reportée dans la DSN de juin, qui est exigible le 5 ou 15 juillet.

L’URSSAF énonce également mettre à disposition des fiches mémo.

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Prolongation de la prime à l’embauche des travailleurs handicapés

Initialement, la prime à l’embauche des travailleurs handicapés devait être versée pour les contrats conclus jusqu’au 28 février 2021. Puis, une première extension a été prévue pour les contrats conclus jusqu’au 30 juin 2021. Enfin, un nouveau report est annoncé par le gouvernement pour les contrats conclus jusqu’au 31 décembre 2021.

A quoi correspond cette prime ?

Cette prime à l’embauche des travailleurs handicapés consiste en une aide temporaire de l’État qui est versée à hauteur maximale de 1 000 € chaque trimestre, et au maximum durant un an.

Cette prime est destinée à l’employeur et non au salarié et son bénéfice est ouvert à tous les employeurs du secteur privé.

 

Le montant de la prime

Son montant maximal est égal à 4 000 € pour un salarié à temps plein. Il est proratisé en fonction du temps de travail et de la durée effective du contrat.

Elle n’est pas due pour les périodes d’absence non rémunérée du salarié, ni en cas d’activité partielle.

 

Les conditions d’obtention de l’aide

Cette aide est versée pour l’embauche d’un salarié bénéficiant d’une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé au jour de la signature du contrat :

Du CDI ou du CDD d’au moins 3 mois ;
Dont la rémunération n’excède pas 2 fois le Smic (3 110€ mensuel).

Le contrat doit avoir été conclu entre le 1er septembre 2020 et le 31 décembre 2021.

 

Comment faire la demande ?

La demande d’aide s’effectue en ligne. Attention, elle doit être déposée dans les 6 mois maximum après le début du contrat.

Par ailleurs, l’employeur doit fournir une attestation de présence du salarié pour chaque trimestre du contrat. Il faut le fournir dans les 4 mois après la fin du trimestre validé.

NB : Un décret est attendu pour sa mise en œuvre.

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Les indemnités journalières des professions libérales, quoi de neuf ?

Le décret concernant les indemnités journalières des professions libérales est enfin paru ! Il fixe le taux de la nouvelle cotisation finançant les indemnités journalières et permet l’entrée en vigueur effective du nouveau dispositif obligatoire concernant les professions libérales.

A partir du 1er juillet 2021, la loi de finance de la sécurité sociale pour 2021 a mis en place un dispositif obligatoire d’indemnisation des arrêts de travail en cas de maladie, jusqu’au 91e jour pour les professions libérales, autrement dit, ceux relevant de la CNAVPL (l’article L. 640-1 du CSS énonce que les architectes font bien partis des professions libérales).

Le décret fixe le taux de la cotisation à 0.15% pour 2021 et à 0.30% pour les années suivantes.

Son assiette est comprise entre 40% du plafond de la sécurité sociale et 3 fois ce plafond.

Les indemnités seront versées après le respect d’un délai de carence de 3 jours.


En 2021, la cotisation des indemnités journalières des professionnels libéraux relevant de la CNAVPL sera :

De 24,68 € en cas d’assiette des cotisations sociales inférieure à 40 % du PASS pour 2021, soit 16 454,40 € ;
Comprise entre 24,68 € et 185,11 € pour une assiette variant de 40 % du PASS à 3 fois celui-ci, soit de 16 454,40 € à 123 408 € ;
Egale à 185,11 € pour une assiette supérieure à 3 PASS, soit 123 408 €.

Les professionnels libéraux débutant leur activité en 2021 seront redevables d’une cotisation annuelle de 24,68 € pour 2021 et de 49,36 € pour 2022.

Le délai de carence pour les professionnels libéraux est fixé à 3 jours. Le point de départ du versement des indemnités journalières est fixé au quatrième jour de l’incapacité de travail.

La cotisation des conjoints collaborateurs

Les conjoints collaborateurs des professionnels libéraux relevant de la CNAVPL seront redevables d’une cotisation annuelle fixée à 0.30%, qui est calculé sur une assiette élevée à 40%.

Attention ! Cette cotisation n’est pas due pour l’année 2021.

La cotisation des retraités et des invalides

Les personnes cumulant une activité professionnelle libérale relevant de la CNAVPL et une pension de retraite, sont considérées comme redevables de cette nouvelle cotisation. C’est également le cas pour les bénéficiaires d’une pension d’invalidité, mais à la différence des premiers, elles peuvent demander à ne pas être assujettis à cette cotisation.

La cotisation des auto-entrepreneurs

Le décret élève le taux du versement forfaitaire libératoire des professionnels libéraux affiliés à la CIPAV et relevant du statut d’auto-entrepreneur est porté à 22.2%.

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Entretiens professionnels

Chers adhérents, les entretiens professionnels devaient avoir lieu avant le 30 juin 2021 !

Du fait de la crise sanitaire, il a été impossible d’organiser les entretiens professionnels. Ainsi, le gouvernement avait décidé que les entreprises avaient jusqu’au 30 juin 2021 pour organiser les entretiens professionnels de leurs salariés qui auraient dû se tenir depuis le 1er janvier 2020. Cette date butoir est arrivée à sont terme, et il s’avère que de nombreuses entreprises sont en retard ! C’est pour cela que le Gouvernement a décidé de reporter de 3 mois la tenue des entretiens professionnels.

Vous avez jusqu’au 30 septembre 2021 pour organiser les entretiens professionnels.

Mais attention ! Ce report doit être a priori justifié, car le délai premier était le 30 juin 2021.

Il est donc temps pour vous de programmer au plus vite les entretiens professionnels à finaliser avant cette date !

La sanction par principe en cas de manquement à cette obligation est l’abondement du CPF du salarié. En pratique ce manquement doit être constaté entre mars 2014 (date de début pour les entretiens d’état des lieux) et septembre 2021. Et si un manquement est constaté, l’abondement du CPF devra être effectué à partir du 1er octobre 2021 et avant le 1er mars 2022.

L’Unsfa met à la disposition de ses adhérents des fiches sur les entretiens professionnels.

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Les nouveautés concernant le compte AT/MP

Qu’est-ce que c’est ?

Le compte AT/MP est un service ouvert à toutes les entreprises appartenant au régime général de la Sécurité Sociale et il permet de notifier les décisions de taux de cotisation des accidents du travail et maladies professionnelles de façon dématérialisée. Il permet également d’avoir accès à de nombreux autres documents tels qu’un bilan individuel des risques professionnels, une attestation des indicateurs des risques professionnels, etc.

A compter du 1er janvier 2022, cette notification est obligatoire pour toutes les entreprises rattachées au régime général.

Vous avez jusqu’au 30 novembre 2021 pour ouvrir votre compte sur net-entreprises.fr.

En cas d’absence d’ouverture du compte, vous pouvez être sanctionné par votre caisse régionale qui est égal à un pourcentage du plafond de la Sécurité Sociale par salarié (ex : 0.5% pour les entreprises de moins de 20 salariés).

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Mise en place de nouveaux outils pour fiabiliser les déclarations faites aux caisses de retraite complémentaire.

Pour aider les entreprises à fiabiliser leur DSN, connaitre leur caisse de retraite, les taux applicables et accéder à leurs contrats d’adhésion, le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco a mis en place 3 services en ligne.

1) Service d’aide à la mise en conformité des DSN – le « DSN-FIAB »

Ce service est mis en ligne à partir du 1er juin 2021. Il est accessible à partir de l’espace client du site web de retraite complémentaire d’adhésion.
Ce service permet aux employeurs de prendre connaissances des différentes erreurs qui peuvent être constatées dans leurs déclarations.
Les employeurs peuvent utiliser ce service DSN-FIAB dès qu’ils ont reçu un courrier électronique de l’Agirc-Arrco et de la caisse de retraite complémentaire leur signalant une erreur déclarative dans leur DSN.

Les avantages à utiliser le DSN-FIAB

Grâce à ce service, l’employeur pourra retrouver facilement toutes les informations détaillées concernant les erreurs détectées et il pourra se voir proposer une aide à leur résolution.

L’employeur qui disposera de ce service pourra obtenir plusieurs outils tels qu’un tableau de bord des DSN vérifiés par l’Agirc-Arrco, l’ensemble des données des salariés téléchargeables, un auto-diagnostic identifiant les causes d’erreurs et proposant des corrections ou encore un accompagnement par un conseiller.

2) Service pour connaitre sa caisse de retraite – le « Connaitre ma caisse de retraite »

Ce service nommé « Connaitre ma caisse de retraite » concerne les entreprises recherchant leur caisse de retraite Agirc-Arrco d’adhésion et les taux de cotisations.
C’est principalement utile en cas d’embauche d’un premier salarié ou d’une création de société.

3) Service pour accéder à ses conditions d’adhésion – le « Conditions d’adhésion »

Ce service nommé « Conditions d’adhésion » permet à l’employeur de consulter les conditions d’adhésion à sa caisse de retraite complémentaire. Il permet également de télécharger ces documents et de solliciter un conseiller.

Ce service est accessible sur l’espace client du site web de la caisse de retraite complémentaire d’adhésion.

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Les modalités de prise du CONGÉ DE PATERNITÉ de 25 jours enfin précisées

A partir du 1er juillet 2021, le congé de paternité et d’accueil de l’enfant s’allonge. Il passe de 11 jours à 25 jours.
Un décret du 10 mai 2021 précise les modalités de prise et d’indemnisation de ce congé. Ce nouveau dispositif entre en vigueur et concerne les enfants nés à compter du 1er juillet 2021, ainsi que ceux dont la naissance était supposée intervenir à compter de cette date mais nés avant.

Les modalités de prise du congé pour les salariés

Un salarié a droit à un congé de paternité et d’accueil de l’enfant dont la durée est de 25 jours calendaires (en cas de naissances multiples, celui-ci est porté à 32 jours), découpé en 2 périodes obéissant à des régimes distincts.

Une première période de 4 jours consécutifs obligatoires qui peut être prolongée de 30 jours

A partir du 1er juillet 2021, le congé de paternité se composera d’une première période de 4 jours calendaires. Il fait immédiatement suite au congé de naissance (3 jours ouvrables). Il est par ailleurs obligatoire.

Toutefois, il est possible d’y déroger, lorsque l’état de santé de l’enfant nécessité une hospitalisation immédiatement après la naissance. Cette première période de 4 jours calendaires peut être prolongée à la demande du salarié pour la durée d’hospitalisation du nouveau-né. La durée maximum ne peut toutefois dépasser 30 jours consécutifs.

Une seconde période de 21 jours fractionnables à prendre dans les 6 mois suivant la naissance.

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant est composé d’une seconde période de 21 jours calendaires. Celle-ci est porté à 28 jours en cas de naissances multiples.
Cette seconde période n’est pas obligatoire et peut être fractionnée en 2 périodes d’une durée minimale de 5 jours chacune.

 

Exemples de prise du congé :

Le salarié prend la totalité de son congé en une fois :
Congé de naissance de 3 jours ouvrables + congé période de congé paternité de 4 jours calendaires + seconde période de congé paternité de 21 jours calendaires
Le salarié peut prendre :
Le congé de naissance + le congé obligatoire de 4 jours calendaires +

immédiatement une fraction d’au moins 5 jours de la seconde partie de son congé puis l’autre partie de 16 jours calendaires dans un second temps.

Ou

une fraction de 5 jours minimum de la seconde partie dans un 2ème temps puis l’autre partie de 16 jours calendaires dans un 2ème temps.

Ou

prendre la totalité des 21 jours dans un second temps.

Attention : Ce texte est une synthèse des informations fournies par les sites web du gouvernement, seuls canaux de référence irremplaçables. prendre la totalité des 21 jours dans un second temps.
Attention ! Cette seconde partie doit être prise dans les 6 mois suivant la naissance de l’enfant.

Des cas exceptionnels tels qu’une hospitalisation au-delà de ce délai ou de décès de la mère, peuvent reporter cette période. Mais elle doit être prise dans les 6 mois suivant l’hospitalisation ou le décès

Exemple pratique :

L’enfant né le 5 juillet 2021. Le congé peut être pris de la manière suivante :

Le congé de naissance de 3 jours ouvrables est pris du 5 au 7 juillet inclus.
Le congé de paternité obligatoire de 4 jours calendaires est pris du 8 au 11 juillet inclus.
La seconde partie du congé peut être prise dans le délai de 6 mois à compter de la naissance : soit avant le 1er janvier 2022

Prévenir son employeur

Le salarié à l’obligation de prévenir son employeur de la date prévisionnelle de l’accouchement au moins un mois avant celle-ci et des dates prises des différents congés au moins un mois avant le début de chacune des périodes (C. trav. art. L. 1225-35, al3).

Les règles d’indemnisation du congé

Pour les salariés

Pour les salariés, le congé de paternité ou d’accueil de l’enfant d’une durée de 25 jours maximales (ou 32 en cas de naissances multiples) donne droit à des indemnités journalières de la sécurité sociale, du même montant que celles versées en cas de maternité. Il n’y a pas de complément employeur à faire.

Pour les travailleurs indépendants

Les travailleurs indépendants bénéficient également, d’indemnités journalières du même montant que celles versées en cas de maternité.
Celle-ci se fait sur leur demande et sous réserve de cesser toute activité professionnelle pendant une durée minimale de 7 jours pris immédiatement à compter du jour de la naissance de l’enfant.

Le montant de l’indemnité journalière forfaitaire versée en cas de maternité est égal à 1/730 du plafond annuel de la sécurité sociale (1/730 de 41 136 € [Pass 2021]), soit à 56,35 €.

Versement des indemnités journalières

Elles sont versées pendant une durée maximale de 25 jours (32 jours en cas de naissances multiples). Elles sont fractionnables en 3 périodes d’au moins 5 jours chacune.

Attention ! Ces périodes de cessation d’activité donnant lieu au versement de l’allocation doivent être prises dans les 6 mois suivant la naissance de l’enfant
NB : Jours ouvrables = tous les jours de la semaine sauf les dimanches et les jours fériés

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Modification du décret relatif au « Chèque France Num »

Comme suite à la circulaire n°21-025 relative au décret n° 2021-69 du 27 janvier 2021 relatif à l’aide exceptionnelle à la numérisation pour certaines entreprises employant moins de onze salariés qui n’ont pas pu accueillir le public en raison de l’urgence sanitaire, lors du deuxième confinement en novembre 2020, le décret n°2021-555 du 6 mai 2021 paru au journal officiel du 7 mai modifie les conditions d’éligibilité à l’aide exceptionnelle à la numérisation d’un montant forfaitaire de 500 euros en étendant le champ d’éligibilité des entreprises et en apportant des modifications de délais.

A compter du 10 mai 2021, le chèque France Num est ouvert à toutes les entreprises employant moins de onze salariés (et plus seulement aux seuls entreprises n’ayant pas pu accueillir le public en raison de l’urgence sanitaire lors du deuxième confinement en novembre 2020).

Il n’est plus exigé des entreprises éligibles qu’elles soient inscrites au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers.

L’entreprise adresse sa demande d’aide à l’Agence de services et de paiement par l’intermédiaire d’un téléservice ) compter du 28 janvier 2021, dans un délai de quatre mois pour les factures datés avant le 28 janvier 2021 avant le 31 juillet 2021 pour les factures datées à compter du 28 janvier 2021 sous réserve des crédits disponibles.

La date de fermeture du guichet peut être avancée lorsque les demandes d’aide déposées saturent l’enveloppe de 60 millions d’euros allouée à cette action.

Les entreprises éligibles peuvent déposer leur dossier à l’adresse suivante : https://cheque.francenum.gouv.fr/ecom/

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La presse en parle : Médiateur dans les contrats architecte-particulier : l’UNSFA prend le relais du CNOA

CONTRATS. Le Cnoa a mis fin à son expérimentation consistant à offrir le service de désignation d’un médiateur adossé à l’Ordre. Pour les contrats passés à compter du 2 mai 2021, les architectes sont tenus de désigner eux-mêmes un médiateur. L’Unsfava prendre le relais pour ce qui concerne ses adhérents.

Depuis le 1er janvier 2016, tout client consommateur a le droit de recourir gratuitement à un médiateur de la consommation en vue de la résolution d’un litige qui l’oppose à un professionnel. Ce qui signifie que « tous les architectes qui contractent avec un consommateur doivent désigner un médiateur de la consommation dans leur contrat », rappelle l’Ordre sur son site internet.Tout manquement à ces obligations d’information est passible d’une amende administrative allant jusqu’à 3.000 euros pour une personne physique et 15.000 euros pour une personne morale, rappelle l’Unsfa. Contacté par Batiactu, le principal syndicat d’architectes précise que nombre d’architectes ont omis de mentionner un médiateur, « alors que la répression des fraudes met des amendes ».

La fin d’une expérimentation de trois ans

Pour aider les architectes à répondre à cette nouvelle obligation et permettre au consommateur d’avoir facilement accès à un médiateur de la consommation, le Conseil national avait décidé, en octobre 2017, d’expérimenter, pour une période de trois ans, un service de médiation de la consommation propre à la profession et adossé à l’Ordre. Vincent Borie, médiateur et architecte, a été désigné par le Cnoa pour remplir cette mission auprès des clients particuliers.

A l’issue cette première période triennale, le Conseil national a « constaté que malgré tout l’intérêt que présente ce dispositif pour les clients consommateurs, il reste peu adapté au secteur de l’architecture ». Les raisons tiennent notamment « à la nature des litiges ainsi qu’aux responsabilités particulières supportées par les architectes ». En effet, la résolution dela plupart des litiges relève du champ assurantiel qui nécessite, avant même d’envisager un règlement amiable, une expertise préalable de l’assureur.

Avenant obligatoire

C’est la raison pour laquelle le Conseil national de l’Ordre des architectes n’a pas reconduit le dispositif de la médiation de la consommation adossé à l’Ordre qui prend fin le 2 mai 2021. Pour les contrats signés avant le 2 mai 2021 en cours d’exécution, le Cnoa invite les professionnels à « vérifier dans le contrat qui vous lie à votre client consommateur quel est le médiateur qui a été mentionné ». S’il s’agit du médiateur de l’Ordre, les architectes doivent choisir un nouveau médiateur et acter ce changement par un avenant. En revanche, pour les médiations de la consommation en cours, le médiateur de la consommation de l’Ordre des architectes demeure compétent.

L’Unsfa va proposer ce service à ses adhérents

Suite à l’annonce « soudaine » de la fin du dispositif, l’Unsfa a décidé, « dans l’urgence », de prendre le relais du service assuré de manière expérimentale par l’Ordre pendant trois ans, et de proposer à ses adhérents, de s’en référer, gratuitement, au médiateur avec lequel le syndicat vient de conclure une convention-cadre triennale, en attente de validation par le ministère de l’Economie.Cette convention « prévoit des tarifs de médiation forfaitaires, en fonction du choix ou non, de la présence physique des parties, au meilleur rapport qualité/prix. A la différence donc des barèmes en fonction du montant réclamé par le consommateur et de la complexité du litige que d’autres médiateurs agréés peuvent proposer, au coût aléatoire ». Les adhérents de l’Unsfa n’auront aucun frais d’adhésion auprès de ce nouveau médiateur à régler, ils sont désormais inclus dans les services offerts dans le cadre de la cotisation à l’Unsfa.Pour les contrats signés avec des particuliers à partir du 2 mai, et dans l’attente de la validation par le ministère, qui devrait intervenir « dès la fin du mois de mai », les architectes adhérents à l’Unsfa peuvent utiliser la mention suivante : « Nom du médiateur en attente de la validation de la convention cadre Unsfa ».

Comment fonctionne le médiateur de la consommation ?L’architecte a l’obligation de choisir une structure de médiation agréée, et de signer avec elle une convention préalable. Cela signifie qu’un architecte ne peut pas, de sa seule initiative, désigner un médiateur dans le contrat s’il ne l’a pas contacté préalablement et conclu une convention avec lui. Les architectes sont invités à conclure une convention avec une structure ayant connaissance de l’environnement professionnel de l’architecture, de la maîtrise d’œuvre et de la construction. Les structures de médiation de la consommation agréées sont référencées sur le site du ministère de l’Economie dans la rubrique « Associations ou sociétés de médiateurs ».Le Cnoa rappelle que le coût de chaque médiation accepté par l’architecte est à ses frais. « Il est donc important quand vous choisissez un médiateur de la consommation de vérifier non seulement les frais éventuels d’abonnement (frais de gestion administrative des dossiers, module de saisine du médiateur), mais aussi les tarifs des médiations généralement présentés sous forme de barème en fonction du montant réclamé par le consommateur, de la complexité du litige, et de la nécessaire présence des parties (présentiel ou distanciel) », explique l’Ordre. Les contrats types de l’Ordre sont désormais à jour.

MEDIATION DE LA CONSOMMATION : L’UNSFA propose un service pour ses adhérents

Vous ne le saviez peut-être pas, mais les architectes doivent obligatoirement mentionner explicitement les coordonnées d’un médiateur de la consommation dans leurs contrats avec des clients particuliers.

Suite à l’annonce soudaine de la fin du dispositif de médiation de la consommation qu’avait mis en place l’Ordre en 2017, l’UNSFA vous propose dorénavant ce service, auprès d’un nouvel acteur reconnu du secteur, expert dans le secteur de l’immobilier du logement et des travaux, agréé et inscrit sur la liste du ministère de l’économie.

Sans concertation, ni information préalable, le CNOA vient de mettre un terme à l’expérimentation de son dispositif spécifique de médiation, mis en place en 2017, et doté d’un budget propre et d’un site Internet de saisine en ligne.

Invitant par là même l’ensemble des architectes exerçant avec des clients particuliers, de choisir d’ici le 3 mai, d’une part leur propre médiateur de la consommation, et d’autre part à régler désormais les frais d’abonnement liés à cette désignation.

En effet, si pour les médiations en cours, le médiateur de la consommation de l’Ordre des architectes, M. Vincent Borie, demeure compétent, pour vos contrats signés avec des particuliers, à partir du 3 Mai 2021 vous devrez obligatoirement mentionner le nom et les coordonnées d’un médiateur dont vous aurez l’accord (payant).

N.B : Il en sera de même, par voie d’avenant, pour vos contrats en cours d’exécution passés avant le 3 mai avec des particuliers pour lesquels aucune médiation n’est en cours. Nous vous recommandons, pour ces derniers, d’attendre de recevoir le nom et les coordonnées précises du médiateur que nous vous adresserons dès notre convention-cadre publiée.

Tout manquement à cette obligation d’information est passible d’une amende administrative dont le montant ne peut excéder 3 000 euros pour une personne physique et 15 000 euros pour une personne morale conformément à l’article L641-1 du code de la consommation.

L’UNSFA vient donc de conclure une convention-cadre triennale, en cours de validation par la Commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation (CECMC) rattachée au Ministère de l’Economie.

Elle prévoit des tarifs de médiation forfaitairesen fonction du choix ou non, de la présence physique des parties, au meilleur rapport qualité/prix. A la différence donc des barèmes en fonction du montant réclamé par le consommateur et de la complexité du litige que d’autres médiateurs agréés peuvent proposer, au coût aléatoire.

Les adhérents de l’Unsfa n’auront aucun frais d’adhésion auprès de ce nouveau médiateur à régler, ils sont désormais inclus dans les services offerts dans le cadre de votre cotisation à l’Unsfa.

Si vous rejoignez l’Unsfa, ou renouvelez votre adhésion, l’Unsfa vous offre donc désormais l’abonnement à ce service de la médiation dans le cadre de votre cotisation.

Ces frais d’adhésion n’incluent par les frais qui restent toujours à la charge de l’architecte lors d’une médiation engagée.

IMPORTANT : Pour vos contrats signés avec des particuliers à partir du 2 mai 2021, et dans l’attente de la validation par la CECMC de cette convention-cadre Unsfa qui devrait intervenir dès la fin du mois de mai, les architectes adhérents à l’Unsfa peuvent désormais mentionner dans leurs contrats en marchés privés avec un particulier :

« Nom du médiateur en attente de la validation par la CECMC de la convention-cadre Unsfa ».

Nous développerons plus largement ce thème de la médiation (Grands principes, procédure, réserves que l’on peut exprimer au sujet du recours à la médiation de la consommation dans le cas d’un différend très technique …) dans nos prochains communiqués.

*Pour mémoire, depuis le 1er janvier 2016, le code de la consommation prévoit que tout consommateur a le droit de recourir gratuitement à un médiateur de la consommation en vue de la résolution d’un litige qui l’oppose à un professionnel. C’est au professionnel qu’il revient de garantir l’effectivité de ce recours et d’en supporter le coût. Les contrats types de l’Ordre entre architectes et particuliers avaient d’ailleurs été modifiés pour intégrer cette information. 

Un consommateur est défini comme toute personne physique qui agit à des fins qui n’entrent pas dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole.